Bakou: La COP29 et les défis du changement climatique
Un sommet crucial pour l’action climatique
Bakou, en Azerbaïdjan, a accueilli la COP29, la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, du 11 novembre au 22 novembre 2024. Ce sommet a été marqué par des tensions diplomatiques et des critiques concernant l’efficacité des engagements financiers pour aider les pays les plus vulnérables face au changement climatique.
Un accord financier fragile
Après deux semaines de négociations, un accord a été trouvé à Bakou pour un financement de 300 milliards de dollars par an pour aider les pays les plus vulnérables d’ici 2035. Cependant, les pays pauvres considèrent cette somme comme insuffisante et critiquent le manque de mesures concrètes pour répondre à leurs besoins.
Tensions et critiques
La COP29 a été marquée par des tensions diplomatiques, notamment entre la France et l’Azerbaïdjan. La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a décidé de ne pas se rendre à Bakou en raison des propos du dirigeant Ilham Aliev, qui a accusé la France de soutenir l’Arménie.
L’Azerbaïdjan et les hydrocarbures
Le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, a réaffirmé son positionnement sur les hydrocarbures lors de la COP de l’ONU sur le climat à Bakou. Il a utilisé l’expression « cadeau de Dieu » pour décrire ces ressources énergétiques qui ont contribué à la richesse de son pays.
L’urgence climatique
La COP29 a été un moment crucial pour les pays du monde entier pour discuter des mesures nécessaires pour lutter contre le changement climatique. Le réchauffement climatique est un défi majeur pour l’humanité et les pays du Sud sont particulièrement vulnérables.
Le rôle de l’UE
L’Union européenne a réaffirmé son engagement pour réduire les émissions de méthane à la COP29 à Bakou. Après un engagement à les réduire de 30% d’ici 2030, signé à la COP 26, l’UE souhaite poursuivre ses efforts.